Description
Aussi loin que je remonte dans le temps, le peuple tsigane m’a toujours interpellée. Petite, je guettais les femmes “Roms” qui venaient demander de l’eau avec leurs jerricans. Nous habitions à l’époque en face de la plaine des Manoeuvres (Tournai) qui accueillait régulièrement les campements tsiganes. Plus tard, dès que la photographie entra dans ma vie, naturellement, je partis vers eux… D’abord chez les voyageurs, puis chez les “Romes”… vie simple de tous les jours, cuisine, triage du linge, coiffage, convention religieuse, vendanges… Je vivais avec eux. Aujourd’hui encore, je rencontre les “gitans” à Marseille. Ils se sont sédentarisés pour des raisons simples d’intégration sociale : allocations familiales et de logement, enfants scolarisés… Toujours, j’ai renconté chez eux cette immense nostalgie, voire cette tristesse d’un temps révolu qu’ils n’ont même pas toujours connu : feu de bois, espace, chevaux tirant les roulottes… Ils sont nos “chevaux sauvages”, leur différence faire de liberté et de fierté m’inspire le plus grand respect.
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